Il a ajouté que le groupe se concentrerait plutôt sur son propre plan de développement.

En réponse aux questions des investisseurs à Amsterdam, il a précisé qu'il ne discutait pas actuellement avec Volkswagen d'une éventuelle fusion, une alliance qu'il avait présentée comme une possibilité le mois dernier.

"Sur Volkswagen, si la question est de savoir si des discussions sont en cours, la réponse est non."

"J'ai beaucoup de respect pour Volkswagen et je pense que nous ne sommes pas en position de discuter d'une alliance, notre premier objectif est de nous concentrer sur l'exécution de notre plan", a-t-il ajouté sans donner davantage de détails.

Sergio Marchionne prône depuis longtemps une nouvelle phase de consolidation dans le secteur automobile et les analystes se demandent s'il pourra conclure un partenariat pour Fiat Chrysler avant qu'il ne quitte son poste début 2019.

L'administrateur délégué du groupe avait dit le mois dernier que Volkswagen, premier constructeur automobile européen, pourrait être intéressé par un rapprochement avec Fiat Chrysler après le rachat d'Opel par PSA.

Après avoir dans un premier temps fermé la porte à un rapprochement, le président du directoire de Volkswagen Matthias Müller a dit ne pas exclure des discussions en vue d'une fusion avec le constructeur italo-américain.

Sergio Marchionne doit quitter son poste d'administrateur délégué après la publication des résultats 2018 du groupe.

Interrogé sur un éventuel rapprochement avec le constructeur de voitures électriques haut de gamme Tesla, Sergio Marchionne a dit que la différence entre les capitalisations boursières des deux entreprises rendait toute fusion impossible.

"Je ne pense pas qu'il soit possible de parler d'alliances. Nous avons aujourd'hui la capacité technique de faire ce qu'ils font. Je leur souhaite le meilleur", a-t-il dit.

Le président de FCA John Elkann a précisé que le successeur de Sergio Marchionne serait choisi en interne.

(Stefano Rebaudo, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Volkswagen AG, Tesla Inc, Fiat Chrysler Automobiles NV