"Tout va dépendre de la vitesse avec laquelle l'économie va repartir", a-t-il souligné sur France 2.

"Aujourd'hui, dans l'Union européenne, on est à peu près entre 5% et 10% (de contraction-NDLR) c'est à dire aux alentours de 7,5%. Si le choses ne vont pas mieux et que l'on a second pic [d'épidémie], cela peut s'aggraver", a-t-il prévenu.

Thierry Breton est également revenu sur l'accord trouvé hier entre dirigeants européens qui se sont entendus jeudi sur le principe d'un plan de relance sans toutefois se mettre d'accord sur les modalités de financement.

Selon le commissaire, les plans de relance nationaux colossaux annoncés depuis le début de la crise contraindront les pays de l'Union à se mettre d'accord.

"L'Allemagne n'a pas le premier sou pour financer son plan. Il va falloir qu'elle emprunte. Les Pays-Bas non plus, la France non plus. Tout le monde va avoir besoin d'un fonds de cette nature", a-t-il dit.

"Et à ce moment-là, je pense qu'ils tomberont tous d'accord, tous les chefs d'Etat et de gouvernement pour arrêter les modalités de ce fonds. On y va par étapes mais on avance."

(Nicolas Delame et Benoit Van Overstraeten, édité par Blandine Hénault)