L'action du groupe californien gagne 3,65% à 216,39 dollars vers 16h40 GMT après avoir pris plus de 5% dans les premiers échanges, s'approchant à nouveau d'une capitalisation boursière de 1.000 milliards de dollars, juste derrière Microsoft.

Apple a fait état mardi après la clôture d'une hausse de 12,6% du chiffre d'affaires tiré de ses activités de services (Apple Music, App Store et iCloud), à 11,5 milliards de dollars, au troisième trimestre de son exercice fiscal décalé.

Cette performance compense la baisse de 12% des ventes mondiales d'iPhone sur les trois mois à fin juin, à un peu moins de 26 milliards de dollars.

"Nous sommes particulièrement satisfaits de la hausse à deux chiffres des services, tirée par la forte croissance de l'App Store en Chine", a déclaré le directeur général, Tim Cook, lors d'une conférence téléphonique après la publication des résultats.

Samik Chatterjee, analyste chez JPMorgan, qui est à "surpondérer" sur le titre, estime que la transformation des activités de services d'Apple et un cycle de produits solide sont de bonnes raisons pour détenir l'action.

Au moins 11 des 43 sociétés de courtage qui suivent le titre ont relevé leurs objectifs de cours. Citigroup a ainsi augmenté le sien de 45 dollars, à 250 dollars. La moyenne actuelle des objectifs de cours est de 217 dollars.

"Nous sommes encouragés parce qu'Apple continue de se remettre d'un début d'exercice difficile", écrivent des analystes de Credit Suisse dans une note.

Tim Cook a déclaré que le nombre total d'utilisateurs d'appareils Apple en Chine continentale avait augmenté au troisième trimestre fiscal, y générant une hausse des ventes de services du groupe.

Les craintes d'un ralentissement en Chine, où les ventes d'iPhone continuent à décliner, ont contribué à maintenir le cours de l'action Apple en dessous de ses pics de l'an dernier.

"S'il y a un ralentissement en Chine, personne ne l'a dit à Tim", écrit l'analyste Amit Daryanani dans une note.

(Tanvi Mehta et Akanksha Rana à Bangalore; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Patrick Vignal)