L’opération vise à fusionner les quatre sociétés détenues par Gazprom, produisant 37 gigawatts par an (soit 17% des capacités de production russe) et IES Holding que possède notre baron, avec ses 16 gigawatts de production annuelle. D’après le site Bloomberg, Viktor Vekselberg a convenu avec son partenaire Gazprom, de conserver une minorité de blocage de 25% plus une action dans le nouvel ensemble.

Par ce partenariat, Gazprom, premier producteur de gaz au monde, cherche à devenir leader sur le marché de l’énergie et à profiter de la demande croissante en électricité en Russie, c’est aussi une manière pour la compagnie de ne pas se limiter au marché gazier européen très volatile.

Cette affaire pourrait se concrétiser d’ici la fin de l’année, sous réserve de l’autorisation du Service Anti-Monopole russe. Et rien ne semble gagné puisque le président de ce service fédéral, Igar Artemyev, a qualifié cette opération « d’indésirable », IES ayant été jusqu’alors un des derniers opposants à l’hégémonie de Gazprom.

Déjà, le géant dirigé par Alexei Miller avait été rappelé à l’ordre pour son projet de fusion avec la Siberian Coal Energy Company (SUEK), le service fédéral anti-monopole avait fait échouer la transaction en juin 2008. En sera-t-il de même pour ce rapprochement avec notre baron ? Affaire à suivre…