Cette lettre, largement lue à Wall Street, a été publiée alors que Berkshire Hathaway a dégagé un bénéfice record de 81,42 milliards de dollars pour l'année, soit presque le double de son précédent record de 2017, principalement en raison de modifications des règles comptables sur la détention de titres détenus en portefeuille.

Pour autant, l'action Berkshire Hathaway a sous-performé le marché boursier américain en gagnant 11,7% au cours des 12 derniers mois, contre 20,3% pour l'indice S&P 500 sur la même période.

Le titre affiche une hausse de 1,3% depuis le 1er janvier.

Dans sa lettre, Warren Buffett s'est concentré à expliquer pourquoi son entreprise avait décidé d'investir dans des sociétés comme Apple à un moment où le conglomérat a eu du mal à trouver des cibles d'entreprises à racheter, tout en soulignant dans le même temps la progression de ses principales activités dans l'assurance.

Il a souligné que les rendements des activités d'assurance étaient particulièrement solides par rapport aux faibles rendements des bons du Trésor américain à long terme.

L'homme, âgé de 89 ans, a assuré que Berkshire était prêt pour son éventuel départ, ainsi que celui du vice-président Charlie Munger, lui même âgé de 96 ans.

"Les actionnaires de Berkshire n'ont pas à s'inquiéter: votre entreprise est prête à 100% pour notre départ", écrit Warren Buffet.

(Jonathan Stempel et David Randall, version française Matthieu Protard)