« Je ne regarde pas l’avenir de l’économie japonaise différemment d’il y a 10 jours ; les événements extraordinaires offrent des opportunités d’achats », a même expliqué le dirigeant de Berkshire Hathaway, lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée cette semaine à Séoul.

Certes, la Bourse de Tokyo s’est effondrée de près de 10% en l’espace d’une semaine ; certes, les tremblements de terre et le tsunami pourraient coûter environ 235 milliards de dollars au Japon (4% de son PIB), d’après une estimation communiquée par la Banque Mondiale. Mais le milliardaire américain ne doute pas que le Japon puisse se relever de cette situation.

Pour le troisième homme le plus riche de la planète, avec une fortune estimée à 47 milliards de dollars par le magazine Forbes, l’île présente même de « réelles opportunités d’achats » qu’il conviendrait d’exploiter. « Si je possédais des actions japonaises, je ne les vendrais certainement pas à cause de ce qu’il s’est passé ces dix derniers jours » a déclaré Warren Buffett dans la capitale coréenne.