Le groupe de médias et de divertissement présidé par l'homme d'affaires Vincent Bolloré a annoncé lundi envisager d'acheter plus d'actions Ubisoft et son concurrent Gameloft et a dit ne pas écarter la possibilité de prendre le contrôle des deux groupes dans les six prochains mois.

Fusionner les deux groupes n'est "pas à l'ordre du jour", dit Yves Guillemot, qui dénonce l'"agression" de Vincent Bolloré et ses "méthodes d'activiste".

"On n'entre pas dans une société en cassant la porte !" estime Yves Guillemot.

Il reproche aussi à Vivendi d'avoir un conflit d'intérêt avec Ubisoft étant donné que le groupe de Vincent Bolloré est encore actionnaire de l'américain Activision Blizzard.

Yves Guillemot craint que Vivendi ne limite les marges de manœuvres d'Ubisoft et il ajoute que la famille Guillemot, qui détient 16% des droits de vote et 9% du capital d'Ubisoft, va étudier un éventuel renforcement dans le tour de table.

Un porte-parole de Vivendi s'est refusé à tout commentaire.

(Cyril Altmeyer, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : UBISOFT ENTERTAIN, Vivendi, GAMELOFT, Activision Blizzard, Inc.