Ubisoft (+5,65% à 46,57 euros) dispute la première place de l’indice SBF 120 à Telepeformance. L’éditeur de jeux vidéo bénéficie de la confirmation de ses objectifs annuels et de son potentiel de cible dans le contexte de concentration du secteur. Sur l’exercice 2022, clos fin mars, le concurrent d’Activision Blizzard vise toujours un résultat opérationnel ajusté entre 420 millions d'euros et 500 millions d'euros. Lors de la conférence téléphonique avec les analystes, le management a cependant indiqué que le résultat opérationnel s’orientait vers la partie inférieure de cette fourchette.

UBS préfère voir le verre à moitié plein. " Les résultats du troisième trimestre et les prévisions pour l'exercice 2022 ont, nous l'espérons, éliminé le risque que les bénéfices soient à nouveau décevants et entraînent une nouvelle vague de dégradations des estimations de profits ", a souligné l'analyste.

Du côté des pessimistes, Berenberg commente : " Ainsi, bien qu'il ne s'agisse pas d'un abaissement ou d'une réduction explicite de la limite supérieure des prévisions, le ton était à la baisse des attentes ".

Ubisoft a profité de cette publication, qui intervient après plusieurs importantes acquisitions dans le secteur (Activision Blizzard par Microsoft, Bungie par Sony …), pour mettre en avant ses atouts.

" Nous avons développé en interne certaines des marques propriétaires les plus fortes de l'industrie ainsi que le portefeuille le plus profond et le plus diversifié. Au fil du temps, nous avons également construit la capacité de production et de création la plus importante, des technologies de pointe et une forte communauté de joueurs engagés ", a déclaré le PDG, Yves Guillemot.

La direction d'Ubisoft a d'ailleurs semblé plus ouverte que par le passé à une offre potentielle lors de la conférence téléphonique. " Au cours de la conférence téléphonique, Yves Guillemot a été même été plus clair sur l'intérêt spéculatif, en expliquant que si une offre était faite, elle serait examinée par le conseil d'administration et évaluée au regard des avantages et inconvénients pour chacune des parties (salariés, actionnaires….) ", souligne Invest Securities.