Abertis (+0,18% à 19,55 euros) a annoncé hier soir la démission de son Vice-président et directeur général (CEO) Francisco Reynés Massanet et son remplacement, avec effet immédiat, par Francisco José Aljaro Navarro. Ce matin, le groupe espagnol d'infrastructures a fait état d'une croissance de 13% de son bénéfice net 2017, à 897 millions d'euros, et de 14% de son Ebitda à 3,48 milliards. Le consensus Reuters sur le bénéfice net était à 914 millions d'euros.

Abertis, qui est présent en France via le réseau Sanef qu'il détient à 100%, a vu son chiffre d'affaires annuel progresser de 13% à 5,32 milliards d'euros.

Abertis, comme ses homologues français Vinci ou Eiffage, a vu son activité soutenue par la forte croissance, supérieure à ses attentes, du trafic autoroutier sur ses réseaux : +3,9% en Espagne, +1,5% en France, +3,2% en Italie.

Le groupe espagnol fait l'objet de nombreuses convoitises puisque l'espagnol ACS, via sa filiale Hochtief, et l'italien Atlantia ont déposé des offres de rachat. Hier, la Commission européenne a autorisé le projet d'acquisition d'Abertis par Hochtief. La Commission est parvenue à la conclusion que l'entité issue de la concentration resterait confrontée à une concurrence effective sur les marchés en cause.