À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,05% à 5.470,75 points. Il gagne 2,98% sur la première semaine de l'année.

Le Footsie britannique a pris 0,37%, terminant au-dessus des 7.700 points pour la première fois de son histoire, et le Dax allemand a avancé de 1,15%.

L'indice EuroStoxx 50 a gagné 1,09%, le FTSEurofirst 300 0,8% et le Stoxx 600 0,93%, soit une hausse de 2,1% sur l'ensemble de la semaine pour ce dernier.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en hausse, le Dow Jones s'adjugeant 0,35%, le Standard & Poor's 500 0,35% et le Nasdaq Composite 0,64%.

Les trois grands indices américains ont inscrit des records dès l'ouverture et sont restés bien orientés, des créations d'emplois inférieures aux attentes en décembre ayant été compensées par la croissance de la composante salaires de la statistique.

En Europe, le marché a pris connaissance du léger ralentissement de l'inflation en zone euro, conforme aux attentes des économistes, alors que l'inflation de base (hors alimentation et énergie) a été un peu plus forte que prévu.

Sur le marché des changes, l'euro perd 0,26% face au dollar à 1,2032, contribuant à la hausse des marchés d'actions. L'indice dollar, mesurant les évolutions du billet face à un panier de monnaies de référence, gagne lui 0,15%.

DEUTSCHE BANK PLUS FORTE BAISSE DU STOXX 600

La plus forte progression (+2,06%) revient au compartiment de l'automobile qui poursuit son rally boursier, porté par une étude de JPMorgan qui prédit une bonne année 2018 aux constructeurs comme aux équipementiers.

Peugeot, entré dans la liste de valeurs privilégiées "Analyst Focus List" de l'intermédiaire, a terminé en tête du CAC. Il a gagné 4,35%, sa plus forte progression depuis avril 2017. Renault s'est adjugé 2,32% et Europcar 3,79%. Fiat Chrysler a avancé de 6,35% et Volkswagen de 2,73%.

Le compartiment bancaire a fini de justesse dans le vert (+0,01%), freiné par la chute de Deutsche Bank (-5,16%).

La banque allemande anticipe une petite perte nette en 2017 en raison d'une médiocre performance de trading, d'une activité de la clientèle faible et d'un impact négatif de 1,5 milliard de dollars (1,25 milliard d'euros) lié à la réforme fiscale aux Etats-Unis.

Plusieurs biotechnologiques ont grimpé à la suite d'un avis positif de Jefferies sur le secteur en 2018. Ipsen, Ablynx et Genmab ont gagné de 2,7% à 6,3%.

Le secteur de la santé a pris lui 1,58%. Bayer a gagné 3,8%, des analystes de Citi estimant que la probabilité d'une finalisation du rachat de l'américain Monsanto ce trimestre allait en augmentant.

Au sein du CAC Mid&Small, AB Science a bondi de 8,62% après avoir reçu jeudi une recommandation à la poursuite de l'étude sur le masitinib dans le traitement de la sclérose en plaques progressive.

Sur le marché pétrolier, le Brent se traite sous 67,50 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) perd 1,2% après les plus hauts de plus de deux ans et demi touchés ces derniers jours, l'augmentation de la production aux Etats-Unis favorisant les prises de bénéfice.

(édité par Wilfrid Exbrayat)

par Laetitia Volga