Les documents, que le journal dit avoir obtenus grâce à la loi néerlandaise sur la liberté de l'information, montrent que des représentants de BNP Paribas ont eu des entretiens avec le ministère des finances pour faire part de leur intérêt pour ABN, selon le FD.

Ils montrent également que le PDG d'ABN Amro, Robert Swaak, s'est rendu au ministère pour parler de l'intérêt de la France, selon le journal.

Les banques n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires vendredi en fin de journée.

Les documents confirment des rapports datant de juin de l'année dernière, dans lesquels des sources ayant connaissance du dossier affirmaient que le plus grand créancier français avait manifesté son intérêt pour le rachat d'ABN Amro, une opération que le ministère des finances n'aurait pas poursuivie en temps utile.

ABN Amro a été reprivatisée en 2015, après avoir été renflouée par le gouvernement lors de la crise financière de 2008.

Le gouvernement détient toujours une participation de 56 %, mais a déclaré le mois dernier qu'il vendrait une partie de sa participation, la ramenant à un peu moins de la moitié.