Genève (awp) - AC Immune et son partenaire américain Genentech, filiale de Roche, n'ont pas concrétisé le critère primaire de leur étude de phase II baptisée Tauriel, évaluant le semorinemab contre la maladie d'Alzheimer à un stade précoce sur plus de 400 patients.

Ce revers vient s'ajouter à l'abandon début 2019 de deux volets de recherches avancées conjointes sur le crenezumab dans cette indication.

L'anticorps ciblant la protéine Tau n'a pas démontré d'efficacité sensible en matière de réduction du déclin cognitif, selon un compte-rendu diffusé mercredi en début d'après-midi.

AC Immune assure que les mauvaises nouvelles du jour ne remettent pas en cause son modèle commercial, ni son incubateur de produits en développement.

Le laboratoire écublanais spécialisé dans la recherche contre les maladies neurodégénératives rappelle avoir déjà engrangé 334 millions de dollars de financement grâce aux partenariats conclus avec Genentech, mais aussi Janssen ou encore Eli Lilly et que le produit potentiel total de ces collaborations représente plus de 3 milliards, sans compter d'éventuelles commissions sur les ventes.

Dans un communiqué distinct mercredi, Genentech souligne que l'autre volet de phase II sur le semorinemab contre la maladie à un stade modéré, baptisé Lauriet, se poursuit. La société entend analyser en profondeur les résultats du volet Tauriel avant de livrer ses conclusions à l'occasion d'un prochain congrès médical.

A 14h23, le bon de jouissance Roche cédait 1,2% à 336,65 francs suisses, dans un SMI en hausse de 0,16%. Coté au Nasdaq, le titre AC Immune n'était pas encore traité.

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