revoici avec bonne orthographe du prénom de l'analyste

Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a fini jeudi en petite hausse de 0,36%, gravissant un peu plus les paliers pour se rapprocher de son plus haut niveau historique de septembre 2000.

Après une ouverture à l'équilibre, la place Parisienne a repris sa marche en avant, l'indice CAC 40 progressant de 24,48 points à 6.882,47 points en clôture, à quelques encablures de sa plus haute performance (6.944,77 points en séance) et dans de faibles volumes.

"On a vraiment un clivage entre les Etats-Unis et l'Europe. On a surtout un clivage entre les Anglo-saxons et les autres", avec Londres et Wall Street légèrement dans le rouge, observe Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale chez Oddo Securities.

Les marchés d'Europe continentale poursuivent ainsi "une ascension assez inexorable malgré des craintes d'inflation" et avec "des résultats d'entreprises plutôt positifs sur la séance mais sans donner non plus des performances incroyables", poursuit l'expert.

Le léger ralentissement de la croissance des prix à la consommation en juillet aux Etats-Unis, publié mercredi, avait rassuré les marchés, portant les indices américains Dow Jones et S&P 500 à de nouveaux records en clôture.

Mais, les prix de gros des biens et services ont continué leur progression en juillet, leur hausse sur un mois (+1%) étant deux fois plus élevée que celle attendue par le consensus. Pas de quoi tarir les interrogations quant à l'évolution de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) et à sa notion d'inflation transitoire.

En outre, le risque d'un nouveau tour de vis réglementaire en Chine et la propagation rapide du variant Delta pourraient plaider en faveur d'une approche plus prudente.

Mais voilà, "les opérateurs ne sont pas forcément aux manettes", glisse M. Jacoby, ce qui signifie en clair qu'en ce creux estival, ce sont principalement les algorithmes qui exécutent les ordres en Bourse.

Par conséquent, "on pourrait avoir un effet rattrapage qui pourrait commencer en début ou milieu de semaine prochaine", selon lui.

Nouveau record pour L'Oréal

Le géant des cosmétiques, poids lourd du CAC 40, a battu son précédent record de clôture du 18 juin (390,30 euros), finissant à 403,85 euros, en hausse de 0,89%.

Stellantis en haut du palmarès

Le titre du constructeur automobile s'est distingué (+2,48% à 18,46 euros) tout en haut du CAC 40 devant Alstom (+1,61% à 35,89 euros).

Accor bien noté

Le géant français de l'hôtellerie Accor a bénéficié d'un relèvement de la recommandation de Citigroup (+2,71% à 29,54 euros).

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