Actia a fait part d'une perte au premier semestre 2021 de 1,5 millions d'euros, en nette réduction par rapport aux 15,6 millions d'il y a un an. Les ruptures d'approvisionnements liées à la pénuries de composants électroniques et l'augmentation du prix de certaines matières premières ont été en partie compensées par un allégement de la structure de coût, faisant ressortir un EBITDA de 13,2 millions d'euros, contre 0,2 million au premier semestre 2020. La pénurie de composant a également freiné la croissance de l'activité, même si celle-ci a atteint 11,6% à 225,4 millions d'euros.

Le fabricant d'appareils de mesure en a particulièrement subi les effets dans sa division Automotive, en dépit d'une croissance de 7,2% à 198,3 millions d'euros.

La division Telecom a quant à elle réalisé un chiffre d'affaires de 27,1 millions d'euros, en progression de 60,1 %, liée à l'effet de base favorable et à la montée en puissance des solutions pour le marché du Ferroviaire et de l'Énergie. Elle est restée toutefois sensiblement inférieure aux attentes du groupe.

Les opérations du groupe ont généré 12,3 millions d'euros de trésorerie sur les 6 premiers mois de 2021, contre 3,7 millions à la même période en 2020. Au bilan, Actia constate principalement les effets de la pénurie de composants qui génère une variation du BFR de 2,7 millions d'euros induite par la hausse des stocks, à 159 millions contre 149,6 millions à fin 2020 et des dettes fournisseurs à 73,8 millions d'euros contre 69,9 millions à fin 2020 (+5,6 %).

Actia estime pouvoir dépasser, à une échéance de 4 à 5 ans, les 800 millions de chiffre d'affaires. "La normalisation du marché des composants, attendu à horizon 2023, se traduira par une forte accélération de la croissance du Groupe qui pourra se répercuter sur ses ratios de rentabilité", ajoute la société.