Genève (awp) - Le laboratoire biotechnologique Addex Therapautics a annoncé mercredi avoir débuté une étude de phase II sur son candidat dipraglurant contre le blépharospasme (contraction involontaire des muscles des paupières), dont les résultats sont attendus pour le premier trimestre 2022.

L'étude clinique en double aveugle et randomisée portera sur une quinzaine de patients, précise le spécialiste plan-les-ouatien des modulateurs allostériques dans un communiqué. Elle servira à évaluer l'innocuité et la tolérabilité du dipraglurant en doses de 50 et 100 mg, et explorer ses effets sur la gravité et la fréquence des symptômes de la maladie.

A l'heure actuelle, le seul traitement approuvé pour le blépharospasme est l'injection musculaire de neurotoxine botulique, mais les symptômes réapparaissent souvent bien avant que le patient puisse recevoir son prochain cycle d'injection.

"En modulant le signal de surexcitation à l'origine du dysfonctionnement du réflexe de clignement, le dipraglurant peut constituer un traitement oral pour les patients atteints de blépharospasme qui réduit la sévérité et la fréquence des symptômes", a déclaré Roger Mills, directeur médical d'Addex.

Cette étude est la troisième étude clinique lancée depuis le début de l'année par la société genevoise cotée au Nasdaq. Les autres résultats attendus en 2022 concernent l'étude pivot sur le dipraglurant contre la dyskinésie induite par la lévodopa dans la maladie de Parkinson et sur le candidat ADX71149 dans l'épilepsie.

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