Aux premières heures du 16 novembre, un kamikaze s'est fait exploser à l'entrée d'un poste de police dans le centre de Kampala. Trois minutes plus tard, deux autres kamikazes se sont fait exploser le long d'une route qui mène au parlement.

Ces attentats ont tué au moins sept personnes, dont les kamikazes, et blessé des dizaines de personnes.

Au moins deux personnes ont été tuées dans deux autres attentats à la bombe en octobre, l'un dans un restaurant et l'autre dans un bus.

L'État islamique (EI), qui est allié aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), a revendiqué la responsabilité de l'attentat du 16 novembre et de celui du restaurant.

Selon un acte d'accusation vu par Reuters, les 15 personnes, entre autres accusations, ont "intentionnellement et illégalement, fabriqué, livré, placé et fait exploser un engin explosif improvisé ... avec l'intention de causer la mort ou des blessures corporelles graves", dans le but d'influencer le gouvernement ou d'intimider le public.

Groupe ougandais à l'origine, l'ADF opère depuis plus de trois décennies dans les forêts denses de l'est de la République démocratique du Congo, de l'autre côté de la frontière avec l'Ouganda. Le groupe a commencé à tuer des civils en grand nombre en 2014.

Les attaques d'octobre et de novembre ont incité l'armée ougandaise à déployer https://www.reuters.com/world/africa/congos-tshisekedi-says-ugandan-troops-presence-will-be-temporary-2021-12-13 dans l'est du Congo fin novembre pour s'attaquer aux combattants islamistes.

Les suspects ont été placés en détention provisoire jusqu'au 13 janvier, date à laquelle ils comparaîtront à nouveau devant le tribunal.