PARIS (Reuters) - La Bourse de New York évolue en nette baisse vendredi après que le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis a déclaré que l'inflation était plus forte que prévu, ce qui l'amène à prévoir une hausse de taux dès 2022.

Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perd 387,45 points, soit 1,15%, à 33 436 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,71% à 4 191,98 points.

Le Nasdaq Composite cède 0,31% à 14 117,825 points.

Au même moment, l'indice de volatilité du CBOE, baromètre de la nervosité des investisseurs, prendre plus de 9% après avoir atteint un plus haut de près d'un mois.

Les contrats à terme de Wall Street ont creusé leurs pertes au cours d'une interview de James Bullard qui s'est montré plus 'faucon' que la position officielle de la Fed en déclarant être favorable à une remontée dès taux en 2022 pour contenir une inflation qu'il estime plus forte et plus durable qu'anticipé.

La banque centrale américaine avait déjà surpris les marchés mercredi en annonçant qu'elle tablait sur une première hausse des taux d'intérêt dès 2023 et qu'elle avait amorcé le débat sur la réduction à venir de ses achats d'obligations sur les marchés.

La volatilité est par ailleurs exacerbée par l'échéance simultanée d'options et de contrats à terme sur indices et sur actions.

En Bourse, Adobe gagne 2,11% après la publication jeudi soir d'une prévision de chiffre d'affaires pour le trimestre en cours supérieure au consensus Refinitiv.

(Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)