Une sortie par le haut de la phase d'accumulation observée dernièrement laisserait supposer le retour d'une dynamique haussière franche par le biais d'une hausse de la volatilité.
Synthèse
● D'une manière générale, la société présente des fondamentaux de mauvaise qualité dans le cadre d'une stratégie d'investissement à moyen et long termes.
● La société présente une situation fondamentale dégradée dans une optique d'investissement à court terme.
● La société dispose d'un bon score ESG par rapport à son secteur, d'après Refinitiv.
Points forts
● La forte croissance attendue pour les prochains exercices constitue un des points forts de la société.
● Le ratio EBITDA/CA de la société est relativement important et induit des marges élevées avant dépréciations, amortissements et taxes.
Points faibles
● La rentabilité de l'activité est un point faible conséquent pour l'entreprise.
● La situation financière du groupe fait partie de ses principaux points faibles.
● Avec une valeur d'entreprise estimée à 7.17 fois le chiffre d'affaires pour l'exercice en cours, la société apparaît assez fortement valorisée.
● La société ne verse pas ou peu de dividendes et présente par conséquent un rendement faible, voire nul.
● Les anticipations de chiffre d'affaires sur les 12 derniers mois ont largement été revues à la baisse. Les analystes prévoient des ventes moins importantes que celles qu'ils attendaient un an plus tôt.
● Les prévisions de chiffre d'affaires ont été récemment revues à la baisse en ce qui concerne l'exercice en cours et le suivant.
● Sur les 12 derniers mois, le momentum des révisions de bénéfices ressort largement négatif. D'une manière générale, les analystes anticipent désormais une profitabilité inférieure à leurs estimations un an plus tôt.
● Au cours des 4 derniers mois, les profits attendus par les analystes couvrant le dossier ont été largement revus à la baisse.
● Le consensus des opinions des analystes ressort largement négatif.
● L'objectif de cours moyen des analystes limite le potentiel d'appréciation.
● Au cours des douzes derniers mois, l'opinion des analystes a été revue négativement.
● Les estimations des analystes concernant l'évolution de l'activité de la société diffèrent de manière relativement importante les unes aux autres. La visibilité liée à l'activité de la société apparaît relativement faible.
Aéroports de Paris développe et gère des aéroports, dont Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2023, le groupe a accueilli environ 99,7 millions de passagers à Paris-CDG et Paris-Orly, et environ 326,7 millions de passagers à l'étranger. Bénéficiant d'une situation géographique exceptionnelle et d'une zone de chalandise importante, Aéroports de Paris poursuit sa stratégie d'adaptation et de modernisation de ses terminaux, d'amélioration de la qualité des services et de développement des commerces et de l'immobilier. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services aéroportuaires (32,9%) : gestion du trafic aérien, gestion des transports intermodaux et des terminaux, installation des infrastructures aéroportuaires, enregistrement et transfert des passagers, traitement des bagages, manutention des avions (nettoyage, guidage, assistance au placement et au démarrage, chargement et déchargement des aéronefs), etc. ;
- exploitation d'espaces commerciaux et de services (30,5%) : magasins, restaurants, banques, bureaux de change, etc. ;
- gestion immobilière (5,4%) : location de terrains et d'actifs immobiliers d'entreprise (commerces, bureaux, hôtels, bâtiments logistiques, etc.) ;
- autres (31,2%) : notamment gestion des aéroports à l'international, prestations d'ingénierie aéroportuaire, de télécommunications spécialisées, etc.