Le Groupe ADP a réduit ses pertes au cours du premier semestre 2021: celles-ci s'élèvent désormais à 172 millions d'euros, contre 543 millions il y a un an. Il a bénéficié notamment d'un effet de base favorable lié à des dépréciations d'actifs constatées au premier semestre 2020 et de l'impact positif de la restructuration de la dette de TAV Tunisie.

L'EBITDA atteint les 155 millions d'euros, soit une hausse de 116 millions d'euros, du fait notamment de gains ponctuels liés au retour en pleine propriété de certains immeubles sur les plates-formes parisiennes et d'effets de base favorables par rapport au semestre semestre 2020.

Le trafic dans le réseau d'aéroports parisiens a baissé de 26,6% sur le semestre par rapport à l'an dernier, pour tomber à 48,8 millions de passagers, et représente 29,7% du niveau du trafic groupe du premier semestre 2019. Sur les aéroports de CDG et Orly, le trafic est en baisse de 45,7% sur un an à 10,7 millions de passagers (20,5% du trafic pré-pandémique).

Par conséquent, le chiffre d'affaires recule lui aussi, de 15% à 989 millions d'euros, toujours perturbé par les effets de la pandémie de Covid-19 sur les activités aéronautiques et commerciales à Paris.

Dans ce contexte, ADP a dû revoir à la baisse ses certains de ses objectifs: le groupe estime désormais que le trafic 2021 devrait représenter 40% et 50% du trafic en 2019 (contre 45 % à 55 % précédemment), le ratio EBITDA sur chiffre d'affaires est estimé entre 15% et 20% ( contre18 % à 23 % précédemment), et les investissements à Paris devraient se situer entre 500 et 550 millions d'euros (contre 500 à 600 millions d'euros précédemment).