Groupe ADP : L'introduction en Bourse de la FDJ rapportera 2 milliards d'euros à l'Etat - Le Maire
Le 20 novembre 2019 à 18:03
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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le prix d'introduction en Bourse de l'opérateur de jeux d'argent La Française des Jeux (FDJ) a été fixé à 19,90 euros, et l'opération rapportera à l'Etat environ 2 milliards d'euros, a annoncé mercredi le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.
Le prix d'introduction, représentant le "haut de la fourchette" indicative, est le "résultat de la demande très importante dont cette opération a fait l'objet", a expliqué le ministre lors d'une présentation à la presse des résultats de la souscription à l'introduction en Bourse de la FDJ. L'opération a dépassé les "espérances" du gouvernement, a ajouté Bruno Le Maire, qualifiant son résultat de "spectaculaire".
Le prix pour les particuliers a été fixé à 19,50 euros et leur part a été relevée de 33,3% à 40% en raison de la demande "considérable", a indiqué le ministre lors d'une présentation à la presse des résultats de la souscription à l'introduction en Bourse de la FDJ. 501.000 particuliers ont participé à la souscription, montrant "l'intérêt des Français pour cette opération", a ajouté le ministre.
La demande totale pour l'opération a atteint 11 milliards d'euros, dont 1,6 milliard provenant d'investisseurs particuliers, de détaillants du réseau FDJ et de salariés du groupe, a précisé le ministre.
La négociation des actions FDJ sur le marché réglementé d'Euronext à Paris débutera le 21 novembre à 9h30 et le règlement-livraison est prévu le vendredi 22 novembre, a rappelé l'Agence des participations de l'Etat (APE) dans un communiqué.
"La privatisation de la permettra d'abonder le Fonds pour l'innovation et l'industrie à hauteur de 1,8 milliard d'euros et d'investir dans les technologies de rupture. Ces technologies créeront la croissance et les emplois de demain et garantiront notre souveraineté", a expliqué Bruno Le Maire.
Le ministre a par ailleurs indiqué qu'il n'y avait pas d'autres cessions d'actifs publics prévues "dans l'immédiat", rappelant notamment qu'aucune décision sur l'éventuelle privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) n'avait été prise.
Aéroports de Paris développe et gère des aéroports, dont Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2023, le groupe a accueilli environ 99,7 millions de passagers à Paris-CDG et Paris-Orly, et environ 326,7 millions de passagers à l'étranger. Bénéficiant d'une situation géographique exceptionnelle et d'une zone de chalandise importante, Aéroports de Paris poursuit sa stratégie d'adaptation et de modernisation de ses terminaux, d'amélioration de la qualité des services et de développement des commerces et de l'immobilier. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services aéroportuaires (32,9%) : gestion du trafic aérien, gestion des transports intermodaux et des terminaux, installation des infrastructures aéroportuaires, enregistrement et transfert des passagers, traitement des bagages, manutention des avions (nettoyage, guidage, assistance au placement et au démarrage, chargement et déchargement des aéronefs), etc. ;
- exploitation d'espaces commerciaux et de services (30,5%) : magasins, restaurants, banques, bureaux de change, etc. ;
- gestion immobilière (5,4%) : location de terrains et d'actifs immobiliers d'entreprise (commerces, bureaux, hôtels, bâtiments logistiques, etc.) ;
- autres (31,2%) : notamment gestion des aéroports à l'international, prestations d'ingénierie aéroportuaire, de télécommunications spécialisées, etc.