PARIS (Reuters) - Paris ne s'interdit pas de monter au capital d'Air France-KLM afin que le groupe soit en mesure de retrouver une trésorerie suffisante, a déclaré mercredi le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, sur BFM Business.

"Ce que je peux vous dire, c'est que l'Etat a répondu présent au moment le plus aigu de la crise avec nos homologues néerlandais pour faire en sorte qu'Air France-KLM, puisse survivre dans cette crise. C'était bien de cela dont il était question. Et l'Etat sera à nouveau au rendez-vous", a-t-il dit.

La radio RTL rapportait la semaine dernière que l'Etat français, qui détient déjà 14% du capital allait doubler sa part dans la compagnie en injectant 4 à 5 milliards d'euros supplémentaires.

Comme les autres acteurs du transport aérien, Air France-KLM est frappé de plein fouet par les conséquences de la pandémie de coronavirus.

Air France a obtenu en avril de Paris l'octroi d'une aide de 7 milliards d'euros qui se décompose en un prêt de 4 milliards octroyé par un syndicat de six banques, garanti par l'Etat français à hauteur de 90%, et par un prêt direct de 3 milliards de l'Etat français.

(Nicolas Delame)