Le gouvernement avait pour objectif d'achever la privatisation partielle du successeur d'Alitalia au cours de l'été, mais a demandé aux deux consortiums rivaux de revoir leurs offres initiales car il a estimé qu'elles ne répondaient pas à ses objectifs. Ils ont jusqu'à minuit (2200 GMT) lundi pour le faire.

Le groupe de transport maritime MSC et la compagnie allemande Lufthansa font face à une offre rivale menée par le fonds d'investissement privé américain Certares et qui est soutenue par Air France-KLM et Delta Air Lines Inc.

Le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi souhaite signer un accord préliminaire avec le soumissionnaire préféré d'ici le 10 septembre, ont indiqué les sources.

Toutefois, tout accord serait probablement conclu au cours du dernier trimestre de l'année, date à laquelle l'Italie devrait avoir un nouveau gouvernement après les élections nationales du 25 septembre, ce qui pourrait compliquer davantage la question.

MSC et Lufthansa proposent entre 850 millions d'euros (847 millions de dollars) et 900 millions d'euros pour une participation de 80 %, a déclaré l'une des sources à Reuters. MSC achèterait une participation de 60% tandis que la compagnie aérienne allemande aurait une participation de 20%.

Le Trésor italien veut conserver une influence importante sur la stratégie et les emplois d'ITA, a ajouté la même source.

MSC n'était pas immédiatement disponible pour un commentaire, tandis que Lufthansa a refusé de commenter l'affaire.

Dans le cas de Certares, le fonds propose environ 600 millions d'euros pour environ 60% d'ITA.

Selon une quatrième source, sa proposition laisserait au Trésor italien une participation "d'au moins" 40% et le droit de nommer le président de la compagnie et d'exercer un droit de veto sur certains "choix stratégiques".