Ces accords, validés vendredi, ont soldé les enquêtes anti-corruption visant l'avionneur européen, qui échappe à des procès au pénal moyennant le versement d'une amende record cumulée de 3,592 milliards d'euros.

Au vu d'allégations telles que détaillées dans les règlements et examinées par les autorités britanniques, l'ex-EADS aurait versé entre octobre 2013 et janvier 2015 cinquante millions de dollars de parrainages à une équipe sportive non identifiée détenue par deux dirigeants d'AirAsia - qui ne sont pas nommés - en échange d'une commande d'Airbus.

La compagnie a rejeté ces accusations, soulignant dans un communiqué avoir toujours "négocié rigoureusement dans l'intérêt de la société".

La commission financière malaisienne (Securities Commission Malaysia), instance de régulation du marché des capitaux, précise dans un communiqué qu'elle "va examiner ces allégations et étudiera tous les éléments disponibles pour déterminer s'il y a eu infraction de la législation".

L'agence anti-corruption malaisienne a d'ores et déjà ouvert une enquête.

La compagnie à bas coûts AirAsia dispose d'une flotte de 274 appareils, exclusivement des Airbus.

(Liz Lee)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, Airasia Group BHD