L’Umih (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) "regrette" dans un communiqué publié lundi que "les avancées obtenues au Sénat dans la loi de finances 2024" pour l’encadrement des meublés de tourisme, "ne trouvent pas à s’appliquer aux revenus 2023 en laissant la possibilité aux propriétaires d’opter pour un régime fiscal plus favorable". L’article 45 de la loi de finances 2024 a modifié la fiscalité applicable aux locations meublées de tourisme en abaissant le régime du micro BIC à 15000 euros par an et l’abattement forfaitaire à 30%.

Cependant l'administration fiscale a confirmé dans un texte publié la semaine dernière que cette réforme de l'imposition pouvait ne pas s'appliquer aux revenus 2023 "afin de limiter les conséquences d'une application rétroactive de cette mesure à des opérations déjà réalisées".

Pour l'organisation patronale, "ce revirement de position sème le trouble sur la volonté réelle du gouvernement d'encadrer les meublés de tourisme et mettre fin à l'optimisation fiscale dont cette activité bénéficie depuis de nombreuses années".