(Actualisé avec contexte)

PARIS, 17 avril (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé lundi Air France et Airbus des charges d'homicides involontaires dans le crash en juin 2009 d'un Airbus A330 assurant la liaison Rio de Janeiro-Paris, qui a fait 228 victimes.

Après deux mois de procès l'an dernier, le parquet avait demandé la relaxe des deux groupes, estimant leur responsabilité impossible à démontrer. Les avocats des deux entreprises avaient aussi plaidé la relaxe.

Le 1er juin 2009, l'Airbus A330 du vol AF447 entre Rio de Janeiro et Paris s'est abîmé en pleine nuit au milieu de l'Atlantique, entraînant la mort des 216 passagers et des 12 membres d'équipage.

Trente-trois nationalités, au total, étaient représentées à bord de l'AF447, principalement des Français, des Brésiliens et des Allemands.

La justice française avait dans un premier temps prononcé un non-lieu dans cette affaire en 2019 mais cette décision avait été invalidée deux ans plus tard en appel, ouvrant la voie à la tenue d'un procès en correctionnelle pour "homicides involontaires", malgré des recours en cassation d'Air France et d'Airbus, jugés irrecevables en août 2022. (Reportage Juliette Jabkhiro et Tim Hepher, version française Matthieu Protard)