Ce report constitue un revers pour les ambitions du groupe aéronautique européen, qui souhaite être le pionnier de l'adoption de l'hydrogène comme carburant dans le cadre des efforts déployés par l'aviation pour réduire les émissions, un objectif fermement défendu par le PDG Guillaume Faury depuis qu'il a été présenté pour la première fois il y a cinq ans.
Airbus n'a pas donné de nouveau calendrier pour le projet, mais le syndicat Force ouvrière a déclaré que le personnel avait été informé en début de semaine que la technologie avait cinq à dix ans de retard par rapport au rythme nécessaire pour soutenir l'objectif initial de 2035.
L'agence de presse française AFP a été la première à faire état de ce retard.