AKZO NOBEL N.V. 
L'action Akzo Nobel prenait près de 3% à l'ouverture de la Bourse d'Amsterdam, signant l'une des meilleures performances de l'indice paneuropéen EuroFirst 300.
Les ventes du groupe néerlandais de peintures et de revêtements ont cependant reculé de 4% à 2,33 milliards d'euros sur la période en raison à la fois d'effets de change défavorables et d'une baisse des volumes.
La tendance défavorable à l'oeuvre depuis le premier semestre, lorsque les résultats d'Akzo Nobel avaient été affectés par le renchérissement des prix à la production, semble ainsi se poursuivre.
Akzo Nobel a déclaré que l'inflation des matières premières se poursuivrait sur le reste de l'année, mais à un rythme moins rapide qu'en début d'année.
Le résultat opérationnel du groupe sur la période juillet-septembre est conforme aux attentes d'une enquête Reuters auprès d'analystes, mais le chiffre d'affaires est ressorti en dessous du consensus qui prévoyait une augmentation de 2% à 2,48 milliards d'euros.
Akzo Nobel a cédé en mars sa division de chimie de spécialités à la société de capital-investissement Carlyle et au fonds souverain de Singapour GIC pour une valeur d'entreprise de 10,1 milliards d'euros dans le cadre de son recentrage sur les peintures et revêtements.
Cette cession était la conséquence du rejet de l'offre hostile du groupe américain PPG, qui était prêt à mettre 26 milliards d'euros sur la table pour racheter Akzo Nobel.
À l'époque, Akzo s'était également engagé à porter sa rentabilité à 15% d'ici 2020 et à améliorer le retour sur investissement au-dessus de 25%.
Thierry Vanlancker, directeur général du groupe, a déclaré que la société restait sur la bonne voie pour atteindre ces objectifs, même si ratios sont ressortis respectivement à 10,4% et à 12,6% au troisième trimestre.
Akzo a dit vouloir réaliser des économies supplémentaires d'un montant total de 200 millions d'euros d'ici 2020 pour atteindre ses objectifs, ce qui se traduira par une charge exceptionnelle de 350 millions d'euros sur les deux prochaines années.
(Bart Meijer; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)
