Une vingtaine de minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perdait 159,78 points, soit 0,98%, à 16.154,89 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, reculait de 1,10% à 1.910,05 points et le Nasdaq Composite cédait 1,31% à 4.624,99 points.

Après l'annonce vendredi d'une révision en hausse de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre aux Etats-Unis, la résistance de l'économie américaine aux craintes liées au ralentissement chinois a été confirmée une heure avant le début des échanges par une progression supérieure aux attentes des dépenses des consommateurs américains en août.

Le calendrier qu'adoptera la Fed pour relever ses taux reste au coeur des préoccupations des intervenants des marchés, qui seront notamment attentifs aux derniers chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, attendus vendredi, et aux interventions de différents responsables de la banque centrale américaine prévues cette semaine.

Aux valeurs, l'annonce d'une scission en deux entités d'Alcoa en 2016 profite au titre du groupe, qui avance de 2,5%.

De son côté, l'opérateur télécoms Sprint cède 2% après avoir annoncé ne pas avoir l'intention de participer aux enchères pour l'attribution de nouvelles fréquences mobiles prévues par les autorités américaines en début d'année prochaine.

Les opérations de fusion-acquisition animent également le marché. Energy Tranfer Equity, une société de portefeuille détenant des actifs dans l'énergie, qui compte racheter le fabricant d'oléoducs Williams pour 37,7 milliards de dollars, voit son titre plonger de 8% tandis que celui de sa cible abandonne 6,2%.

Après avoir annoncé qu'ils allaient céder davantage d'activités dans le but de faire approuver leur projet de fusion, qui suscite quelques réticences de la part des autorités américaines, Halliburton et son concurrent plus petit dans le parapétrolier Baker Hugues cèdent tous les deux autour de 2%.

(Abhiram Nandakumar, Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)