Les raisons de la démission d'Archana Gulati n'étaient pas immédiatement claires.

Mme Gulati, qui travaillait auparavant au groupe de réflexion fédéral du Premier ministre Narendra Modi, a refusé de commenter. Un porte-parole de Google, société du groupe Alphabet Inc, s'est également refusé à tout commentaire.

Google est confronté à une série d'affaires antitrust en Inde et à une réglementation plus stricte du secteur technologique.

L'organisme de surveillance de la concurrence indien examine la conduite des affaires de Google sur le marché des téléviseurs intelligents, son système d'exploitation Android, ainsi que son système de paiement in-app.

L'organisme de surveillance est sur le point d'annoncer sa décision dans au moins deux affaires antitrust contre Google, selon des personnes familières avec le processus.

Chez Google, Gulati a dirigé une équipe de responsables des politiques publiques qui examinent les diverses implications réglementaires pour l'entreprise en Inde, l'un de ses principaux marchés de croissance.

Employée de longue date du gouvernement indien, elle a travaillé jusqu'en mars 2021 comme co-secrétaire aux communications numériques au sein du groupe de réflexion fédéral de Modi, Niti Aayog, un organe essentiel à l'élaboration des politiques gouvernementales dans tous les secteurs.

Avant cela, entre 2014 et 2016, elle a travaillé comme haut fonctionnaire à la Commission de la concurrence de l'Inde, dans sa division des fusions et acquisitions, selon son profil LinkedIn.

Un certain nombre de fonctionnaires du gouvernement indien ont été embauchés par des entreprises de Big Tech, alors qu'elles sont confrontées à un renforcement de la réglementation sur les données et la vie privée, ainsi qu'à un examen minutieux du droit de la concurrence, sous le gouvernement fédéral de Modi.