Décidément, la période est faste pour Alstom (-0,65% à 45,58 euros). Après avoir remporté de multiples contrats ces dernières semaines, le spécialiste du ferroviaire voit le bout du tunnel dans le long processus de rachat du canadien Bombardier Transport. Alstom a en effet obtenu toutes les autorisations réglementaires nécessaires à cette acquisition qui doit lui coûter un maximum de 5,3 milliards d’euros.

Les approbations des autorités antitrust chinoises et sud-africaines ont été les dernières à avoir été recueillies. Pour sa part, la Commission européenne avait donné fin juillet son feu vert (sous conditions), et les actionnaires d'Alstom avait approuvé l'opération fin octobre lors d'une Assemblée générale.

Autre bonne nouvelle pour le géant français du ferroviaire. Il prévoit désormais la réalisation de l'acquisition pour le 29 janvier 2021, contre " au premier trimestre 2021 " auparavant. " L'exercice clôturant à fin mars, l'année 2020-2021 comportera donc au quatrième trimestre deux mois d'activités et de résultats de Bombardier Transport ", fait remarquer Invest Securities.

Annoncé en février dernier, le mariage d'Alstom et de Bombardier Transport doit donner naissance à un mastodonte, numéro deux mondial du secteur derrière le chinois CRRC.

Mi-novembre, Alstom avait confirmé son objectif de générer 400 millions d'euros de synergies de coûts par an à partir de l'année 4 ou 5 et de rétablir la marge de Bombardier Transport en ligne avec les standards à moyen terme.

L'acquisition sera aussi l'occasion d'accueillir au capital d'Alstom un nouvel actionnaire de long-terme, CDPQ, qui deviendra le premier actionnaire d'Alstom avec environ 17,8% du capital.