Alstom a présenté mardi soir ses résultats du premier semestre 2020-2021 (avril-septembre). Ainsi, le spécialiste du ferroviaire a publié un bénéfice net des activités poursuivies (part du groupe) de 161 millions d’euros sur la période, contre 213 millions d’euros lors du premier semestre 2019-2020. De son côté, le résultat d'exploitation ajusté s'établit à 263 millions (-18% sur un an), menant à une marge de 7,5% (contre 7,7 % un an plus tôt).

Quant au chiffre d'affaires, il a atteint 3,52 milliards d'euros, en baisse de 15% à données publiées et de -13% en organique.

" Au cours du premier semestre, l'activité commerciale du groupe a été impactée tel qu'anticipé par un décalage des appels d'offres vers le second semestre dans le contexte de la crise sanitaire ", a commenté Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom.

" Néanmoins, nous avons réussi à sécuriser d'importants contrats notamment en Asie du Sud-Est et en Asie Centrale ", a ajouté le dirigeant.

Il se dit d'ailleurs confiant dans le fait que les divers plans de relance et la demande croissante de solutions de mobilité propre conduiront à une reprise solide du marché, qui se traduira dans la dynamique commerciale du second semestre.

Pour traverser la crise sanitaire, les ressources en liquidité du groupe s'élevaient à 4,103 milliards d'euros au 30 septembre 2020.

Prenant l'hypothèse que la "seconde vague" du Covid-19 n'affecte pas significativement l'appareil de production ou le potentiel commercial à venir, Alstom vise pour l'exercice 2020-2021 un chiffre d'affaires compris entre 7,6 milliards d'euros et 7,9 milliards d'euros, une marge d'exploitation ajustée comprise entre 7,7% et 8%, ainsi que la génération de cash-flow libre neutre ou positive.

Enfin, sur le dossier Bombardier Transport, Alstom rappelle qu'il a franchi, ces derniers mois, des étapes majeures dans le processus d'acquisition et qu'il anticipe la réalisation de la transaction au premier trimestre 2021.