Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones est quasiment à l'équilibre, à 18.272,27 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,11% à 2.120,39 points et le Nasdaq Composite cède 0,21% à 5.037,68 points.

L'indice du moral des promoteurs immobiliers américains NAHB pour le moi de mai, attendu en légère hausse (à 57 contre 56 en avril), doit être publié à 14h00 GMT.

D'autres indicateurs concernant le secteur immobilier seront scrutés par les investisseurs en ce début de semaine: les chiffres des mises en chantier et permis de construire sont au programme de mardi et ceux des reventes de logements à celui de jeudi.

Le président de la Fed de Chicago, Charles Evans, a déclaré lundi que la Réserve fédérale pourrait considérer une hausse des taux en juin si l'économie est suffisamment robuste mais il a plaidé pour que le relèvement des taux ne commence pas avant début 2016.

Aux valeurs, le titre du fabricant de semi-conducteurs Altera progresse de 5,56% à 46,89 dollars après que le New York Post a fait état d'une reprise des discussions concernant une potentielle fusion avec Intel (-0,27% à 32,92 dollars), une opération dont le montant pourrait atteindre 13 milliards de dollars (11,4 milliards d'euros).

Le marché a en revanche accueilli fraîchement l'annonce par le génériqueur Endo International du rachat de son concurrent Par Pharmaceutical Holdings au fonds de capital investissement TPG Capital pour 8,05 milliards de dollars, passif inclus. L'action Endo figurait parmi les plus forts reculs du S&P-500 en tout début de séance, cédant 3,1% à 82,71 dollars.

Toujours sur le front des acquisitions, le rachat annoncé du créateur de vêtements pour femmes Ann par la chaîne de magasins d'habillement Ascena Retail Group pour environ 2,15 milliards de dollars en actions et en numéraire porte les deux titres, qui avancent respectivement de 21,18% et 5,84% en début de séance.

L'action Alibaba cède 1,37% à 87,11 dollars. Le géant chinois du commerce en ligne est la cible de poursuites aux Etats-Unis de plusieurs marques du groupe de luxe français Kering, qui l'accusent de proposer à la vente des contrefaçons.

(Sweta Singh, Myriam Rivet pour le service français, édité par Bertrand Boucey)