ALX Oncology Holdings Inc. a annoncé les résultats préliminaires de ses essais cliniques de phase 2 ASPEN-03 et ASPEN-04. L'évorpacept, un inhibiteur du CD47 expérimental de la société, ajouté au traitement anti-PD-1 de Merck (connu sous le nom de MSD en dehors des États-Unis et du Canada), KEYTRUDA® (pembrolizumab) avec ou sans chimiothérapie, n'a pas atteint les critères d'évaluation principaux des essais ASPEN-03 et ASPEN-04, à savoir l'amélioration des taux de réponse objective (ORR) par rapport aux contrôles historiques du pembrolizumab seul et du pembrolizumab associé à une chimiothérapie, respectivement, en tant que traitement de première intention chez des patients atteints d'un carcinome épidermoïde avancé de la tête et du cou (HNSCC).
L'association d'evorpacept et de pembrolizumab avec ou sans chimiothérapie dans les essais ASPEN-03 et ASP EN-04 a démontré un profil de sécurité acceptable, conforme à ce qui a été précédemment rapporté pour le pembrolizumab et la chimiothérapie dans ce contexte. Bien que la société ne poursuive plus le développement de l'évorpacept en association avec le pembrolizumab dans le HNSCC, plusieurs essais cliniques sur l'évorpacept en association avec des anticorps anticancéreux se poursuivront sur la base d'une preuve de concept établie. L'évorpacept bloque le signal « ne me mangez pas » transmis par le CD47 à la surface des cellules cancéreuses, que ces dernières utilisent pour échapper à la détection par le système immunitaire.
Le principal mécanisme d'action de l'évorpacept est unique : il stimule les macrophages afin qu'ils attaquent sélectivement les cellules cancéreuses et non les cellules saines, lorsqu'il est associé à des anticorps anticancéreux actifs. Ce mécanisme s'est traduit par des réponses cliniques durables et un profil de sécurité bien toléré dans les essais cliniques sur le cancer gastrique HER2-positif et le cancer du sein HER2-positif. Afin d'explorer plus en détail les avantages dans ce contexte, l'évorpacept est actuellement évalué en association avec divers anticorps anticancéreux dans le cancer colorectal, le cancer du sein, le lymphome non hodgkinien et le myélome multiple.
Dans les essais cliniques ASPEN-03 et ASPEN-04, l'evorpacept a été associé au pembrolizumab avec ou sans chimiothérapie afin d'étudier un deuxième mécanisme d'action distinct. Cette approche distincte a exploré le concept selon lequel l'evorpacept pourrait renforcer la priming des lymphocytes T en activant les cellules dendritiques et en stimulant le système immunitaire adaptatif.