La cour de justice européenne a donné raison à Amazon, qui contestait la conclusion de la Commission européenne selon laquelle une décision fiscale anticipative émise par le Luxembourg en 2003 (et reconduite en 2011), avait réduit l'impôt payé par Amazon, et ce sans aucune justification valable. Bruxelles jugeait que le cybermarchand avait reçu des avantages fiscaux indus pour un montant d'environ 250 millions d'euros.

Selon le Tribunal, la Commission n'a pas démontré à suffisance de droit qu'il y a eu une réduction indue de la charge fiscale d'une filiale européenne du groupe Amazon. Il a donc annulé la décision de la Commission déclarant l'aide incompatible avec le marché intérieur.