Le second trimestre fiscal (janvier à mars) a souffert d'une base de comparaison difficile, mais c'est surtout la faiblesse de la reprise des activités hors endoscopie qui déçoit. Généreusement valorisé, Ambu ne peut se permettre le moindre accroc. L'absence de modification des prévisions annuelles, à l'heure où la plupart des secteurs révisent leurs objectifs en hausse, ne passe pas très bien non plus. Avec un PER de 214 fois l'exercice en cours et de 82 fois l'exercice 2022/2023, on comprend l'exigence des investisseurs… et la violence de la correction.