PARIS (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert dans le rouge mercredi, plombée par les inquiétudes liées à l'impact économique de la deuxième vague de coronavirus qui déferle des deux côtés de l'Atlantique.

L'indice Dow Jones perd 488,94 points, soit 1,78%, à 26.974,25 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 1,79% à 3.329,87 points après quelques minutes d'échanges.

Le Nasdaq Composite cédait 1,66% à 11.241,48 points à l'ouverture.

La flambée de la pandémie en Europe et aux Etats-Unis et l'incapacité des démocrates et des républicains à se mettre d'accord sur un plan de relance budgétaire font reculer le Dow Jones à un plus bas d'un mois et le S&P 500 à un creux de plus de trois semaines.

L'approche de l'élection présidentielle du 3 novembre vient renforcer le climat d'incertitude car si Joe Biden devance toujours Donald Trump dans les intentions de vote, l'écart se réduit dans certains Etats jugés décisifs.

L'indice du CBOE qui mesure la volatilité implicite du S&P-500 est à son plus haut depuis le 4 septembre.

En Bourse, tous les indices sectoriels sont en baisse, y compris celui de la technologie (-2,2%), un compartiment qui échappe habituellement à la morosité des marchés.

Microsoft, qui a pourtant publié des résultats supérieurs aux attentes, recule de 2,73%, ses prévisions pour certaines divisions ayant déçu les analystes.

Les sociétés impactées en premier lieu par la pandémie sont en baisse à l'image de la compagnie aérienne American Airlines (-2,94%) ou de l'organisateur de croisières Carnival (-5,52%).

Boeing lâche 2,9%, l'avionneur ayant publié sa quatrième perte trimestrielle consécutive, et Mastercard perd 5,70% après avoir annoncé une baisse de 28% de son bénéfice au troisième trimestre.

A contre-courant, General Electric prend 7,32% après l'annonce d'un bénéfice inattendu au troisième trimestre.

(Laetitia Volga, édité par Patrick Vignal)