New York (awp/afp) - L'assureur américain AIG, en pleine transformation, a vu son bénéfice net divisé par plus de deux au troisième trimestre, marqué par la pandémie et des catastrophes naturelles.

Le bénéfice net du groupe, qui prévoit de se scinder en deux sous la houlette d'un nouveau patron dans les prochains mois, s'est élevé à 281 millions de dollars de juillet à septembre, détaille un communiqué.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs, il s'élève à 81 cents, soit plus que les 54 cents attendus par les analystes.

Dans sa division de vente d'assurances aux particuliers et aux entreprises, le groupe a notamment subi une perte avant impôt de 605 millions de dollars liée aux tempêtes et cyclones en Amérique du Nord et au Japon ainsi qu'aux incendies sur la côte Ouest des Etats-Unis.

Il a aussi essuyé une perte de 185 millions de dollars liée aux remboursements pour cause de pandémie, de voyages ou événements annulés par exemple.

Mais "la fréquence élevée de catastrophes naturelles et le Covid-19 ont eu un impact limité sur les résultats financiers", a estimé le directeur général sortant Brian Duperreault, cité dans le communiqué.

AIG a notamment pu compter sur les revenus tirés de ses investissements. Cette division a au final enregistré un bénéfice avant impôt de 416 millions de dollars.

Dans sa division vendant des assurances-vie, AIG a également fait face à un nombre plus élevé de décès en raison de la pandémie.

Mais là aussi, l'assureur a profité de l'argent récupéré grâce au placement des primes de ses clients dans des entreprises privées ou en Bourse et a profité d'un bénéfice avant impôt de 975 millions de dollars.

Le groupe a annoncé fin septembre qu'il souhaitait se séparer de ses activités d'assurances-vie et retraite pour se concentrer sur les assurances pour vols, accidents ou responsabilité civile. Il n'a pas encore décidé quelle forme cette scission prendrait.

Il a aussi fait part du remplacement en mars 2021 de M. Duperreault, à la tête d'AIG depuis 2017, par Peter Zaffino.

afp/rp