L'action Apple progresse de 1,19% à 467,77 dollars et devient ainsi la première société américaine affichant une capitalisation de 2 000 milliards de dollars. Le groupe pétrolier saoudien, Aramco, avait brièvement dépassé cette jauge en décembre dernier. Depuis deux ans et le passage de la barre symbolique des 1 000 milliards de dollars, rien n’aura pu arrêter le rouleau compresseur Apple, ni la baisse pendant plusieurs trimestres des ventes de sa « vache à lait » l’iPhone, ni les tensions sino-américaines ou encore la crise sanitaire.

Le groupe fondé par Steve Jobs a bien lancé un avertissement en février, mais celui-ci a été vite oublié et l'action a bondi de 59% depuis le 1er janvier.

Apple a apporté la preuve de sa résilience à la crise sanitaire en dévoilant fin juillet des profits bien supérieurs aux attentes. La firme à la pomme a enregistré au troisième trimestre, clos fin juin, un bénéfice net de 11,25 milliards de dollars contre 10,04 milliards de dollars un an auparavant.

Avec Tesla et Microsoft, Apple est à l'avant garde des grandes valeurs technologiques américaines qui ont propulsé Wall Street à son plus haut historique ces derniers jours.