Sur une place parisienne déprimée, Aramis limite son repli à 0,32% à 18,84 euros l’action. Cette résilience, le spécialiste de la vente en ligne de voitures d'occasion la doit à la bonne nouvelle apportée aux investisseurs : la révision à la hausse de ses objectifs de volumes et de chiffre d’affaires pour son exercice 2021, qui s’achèvera fin septembre.

Ainsi, le groupe qui s'est introduit en Bourse en juin dernier vise désormais un chiffre d'affaires organique d'environ 1,35 milliard d'euros (contre plus de 1,25 milliard d'euros précédemment). Le consensus tablait sur 1,285 milliard d'euros. 

En parallèle, Aramis vise un volume de ventes pro forma de voitures d'occasion reconditionnées B2C d'environ 50 000 unités, soit une croissance organique de 38 % par rapport à 2020 (contre environ 45 000 unités et +23 % de croissance auparavant).

Enfin, le besoin en fonds de roulement opérationnel pourrait s'élever à environ 35 jours au 30 septembre (contre environ 25 jours précédemment).

Les autres objectifs annuels du groupe demeurent, pour leur part, inchangés.

Dans le contexte sanitaire actuel, Aramis explique avoir connu une activité soutenue au cours des dernières semaines et plus globalement au cours des derniers mois, avec un troisième trimestre fiscal (entre avril et juin) particulièrement solide.

" Le groupe anticipe désormais un chiffre d'affaires annuel supérieur à ses prévisions initiales grâce à un volume de voitures d'occasion reconditionnées vendues aux particuliers plus élevé ", ont commenté Nicolas Chartier et Guillaume Paoli, co-fondateurs et respectivement PDG et Directeur Général délégué.

" Aramis Group tire également parti de tendances de marché fortes, de la performance de son modèle de sourcing multicanal et du succès de ses campagnes marketing ", ont ajouté les dirigeants.