À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,66% à 4.477,28 points. Le Footsie britannique a cédé 0,36% et le Dax allemand 0,27%, tandis que l'indice paneuropéen EuroStoxx 50 reculait de 0,63% et le FTSEurofirst 300 de 0,26%.

Sur la semaine, le CAC 40 a gagné 0,43% et le Stoxx 50 0,20%.

L'euro est retombé sous la barre de 1,38 dollar après avoir frôlé 1,40 la veille et se traitait autour de 1,3760 en fin de journée, au lendemain des déclarations du président de la BCE, Mario Draghi, laissant entendre que la banque pourrait agir dès le mois prochain pour soutenir l'économie de la zone euro.

Parallèlement, les rendements des dettes souveraines italienne, espagnole et irlandaise à 10 ans sont tous trois tombés à des plus bas historiques de, respectivement, 2,9%, 2,87% et 2,65%.

Le rendement portugais à 10 ans est tombée pour sa part à son plus bas niveau depuis début 2006, à 3,44%, dans un marché obligataire soutenu en outre par la décision de Standard & Poor's de relever de "négative" à "stable" la perspective sur la note souveraine du Portugal.

"Après les propos de Draghi hier, il y a de bonnes chances pour que les rendements périphériques continuent à baisser pendant un mois ou deux", estime Stewart Richardson, associé chez RMG Wealth Management.

Aux valeurs, l'espagnol Telefonica, a perdu 2,57% après avoir annoncé une chute de 23% de son bénéfice trimestriel.

Le groupe de services pétroliers Petrofac a chuté de 15,2% après un avertissement sur son bénéfice net 2014, qu'il attend en baisse de 11%.

A Paris, la plus forte baisse du CAC a été pour Vallourec, qui a cédé 4,42%, plombé par une note de Morgan Stanley jugeant les attentes du marché trop élevées pour le producteur de tubes sans soudure en acier.

ArcelorMittal a perdu 3,4%, deuxième plus forte baisse du CAC, après avoir abaissé sa prévision de demande mondiale d'acier.

Publicis a cédé 0,81% après l'annonce de l'abandon de son projet de fusion avec l'américain Omnicom.

Sur le front du pétrole, le Brent est remonté au-dessus des 108 dollars le baril, soutenu par les tensions en Ukraine et la perspective d'une remise en question en Libye d'un accord entre le gouvernement et les rebelles pour la réouverture des terminaux pétroliers.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : VALLOUREC, ARCELORMITTAL, Petrofac Limited