Arkema a publié ce jeudi un chiffre d'affaires en hausse de plus de 20% au titre du troisième trimestre, ressortant à 2,97 milliards d'euros, sous l’effet de l’augmentation des prix de vente et d’un effet de change, avec le renforcement du dollar et du yuan chinois. Sur la période de juillet à septembre, Arkema a dégagé un résultat net courant, qui exclut certains amortissements du prix d'activités acquises et certaines charges fiscales non courantes, stable à 260 millions d'euros

L'Ebitda du groupe a progressé de 4,4%, à 495 millions d'euros, reflétant un taux de marge de 16,7% contre 19,8% à la période correspondante de 2021.

Les volumes de ventes en revanche sont en baisse de 7,6% du fait du ralentissement de l'activité en Europe, notamment dans la construction.

Les analystes interrogés par FactSet tablaient en moyenne sur un bénéfice net courant de 235 millions d'euros, sur un Ebitda de 475 millions d'euros et sur un chiffre d'affaires de 2,97 milliards d'euros.

Arkema explique avoir dû faire face à "la forte inflation des prix de l'énergie et des matières premières" mais aussi à un "déstockage" chez certains clients, ainsi qu'à des "conditions de marché qui se dégradent" en Asie pour la vente de produits acryliques. Malgré cela, le groupe confirme son objectif d'atteindre un Ebitda de 2,1 milliards d'euros sur l'année.

"Notre performance financière a bénéficié de la diversification de nos marchés finaux, de l'équilibre de notre empreinte géographique, et de notre dynamique de croissance sur les nouvelles opportunités créées par les grandes tendances sociétales. Grâce aux efforts de toutes les équipes, le groupe s'est adapté à la forte inflation des prix de l'énergie et des matières premières, au déstockage observé chez certains clients et au manque de visibilité de l'environnement dans lequel nous évoluons", a commenté le PDG d'Arkema Thierry Le Hénaff, cité dans un communiqué.