Associated British Foods grappille ce matin 0,27% au London Stock Exchange, à 2 227 pence par action, malgré des ventes en nette baisse lors de la période des Fêtes. Le conglomérat britannique a en effet publié des ventes au cours des 16 premières semaines de son exercice 2021 (jusqu'au 2 janvier 2021) en repli de 13% sur un an, à 4,8 milliards de livres sterling. Alors que l'alimentaire s'est plutôt bien porté, avec un croissance de 7% à 2,77 milliards de livres, l'activité Retail, représenté par la marque de vêtements bon marché Primark, a dégringolé de 30%, à 2,03 milliards de livres.

Sans surprise, l'activité a été pénalisée par les nouvelles mesures de restrictions et les confinements imposés un peu partout en Europe à partir du mois d'octobre pour limiter la propagation du covid-19. Cela s'est matérialisé pour AB Foods par la restriction des heures de vente et la fermeture complète de magasins. Le groupe estime ainsi que ces mesures lui ont fait perdre 540 millions de livres de chiffre d'affaires au cours de ces 16 semaines.

Les ventes de Primark sont restées "solides" pendant les périodes d'ouverture des magasins, en particulier autour de Noël. Mais à l'heure actuelle, 305 magasins, représentant 76% des espaces de ventes de la marque, restent fermés.

"L'impact des fermetures de magasins sur les performances de Primark est significatif", a déploré AB Foods. "Nous prévoyons maintenant que les ventes et le bénéfice d'exploitation ajusté de Primark pour l'année entière seront légèrement inférieurs à ceux de l'année dernière."

"En supposant que tous les magasins Primark actuellement fermés le restent jusqu'à la fin du semestre, nous prévoyons que la trésorerie nette du groupe avant dettes de location sera d'environ 500 millions de livres au premier semestre, a ajouté le britannique, qui s'attend également à ce que les changements de tarifs consécutifs au Brexit aient peu d'impact.