CALGARY, Alberta, 11 mai (Reuters) - Les provinces canadiennes de l'Alberta et de l'Ontario ont déclaré mardi qu'elles cesseraient d'offrir les premières doses de vaccin contre le COVID-19 produit par AstraZeneca, l'Ontario invoquant des preuves que le risque de caillots sanguins rares est un peu plus élevé qu'estimé précédemment.

Les responsables de l'Ontario ont déclaré qu'environ une personne sur 60.000 ayant reçu le vaccin dans la province, soit huit au total, a développé cette complication.

"Nous maintenons que les personnes qui ont reçu leur première dose du vaccin d'AstraZeneca ont fait ce qu'il fallait pour prévenir la maladie et protéger leur famille, leurs proches et leur communauté", a déclaré le médecin-chef de l'Ontario, David Williams.

Trois décès au Canada ont été liés au vaccin d'AstraZeneca.

L'Alberta a déclaré qu'elle avait pris la même mesure uniquement parce qu'elle ne savait pas quand d'autres livraisons du vaccin pourraient arriver, et non en raison de préoccupations concernant les effets secondaires.

Les responsables ont déclaré que le vaccin est efficace, et ont noté que les vaccins alternatifs de Pfizer et Moderna sont de plus en plus disponibles.

Le Canada a distribué un peu plus de 20 millions de doses de vaccins contre le COVID-19.

Les experts ont déclaré qu'il n'y avait probablement pas de problème à mélanger les vaccins COVID-19, et un essai en cours au Royaume-Uni se penche directement sur la question. (Allison Martell, Nia Williams et Moira Warburton; version française Camille Raynaud)