Le conseil d’administration d’Atos a accepté l’offre de restructuration financière soumise par le consortium emmené par Onepoint, composé de Onepoint, Butler Industries et Econocom, ainsi que d’un groupe de certains créanciers financiers. Elle était en concurrence avec celle de l’homme d’affaires Daniel Kretinsky. " La proposition est globalement conforme aux principaux paramètres financiers fixés par la société, assure une structure de capital plus solide et apporte notamment des liquidités financières adéquates pour financer l’activité ", a souligné la société informatique en difficulté.

L'offre prévoit la conversion de 2,9 milliards d'euros de dette existante en fonds propres ; 1,5 milliard d'euros de nouveaux fonds sous forme de dette (dont 300 millions d'euros de garanties bancaires) et 250 millions d'euros de nouveaux fonds en fonds propres. Ceux-ci sont répartis en 175 millions d'euros provenant du consortium Onepoint, pour 21% des fonds propres entièrement dilués, et 75 millions d'euros provenant des créanciers, pour 9% des fonds propres entièrement dilués.

Atos explique par ailleurs qu'elle bénéficie " du soutien d'un grand nombre decréanciers financiers d'Atos et assure ainsi avec plus de certitude la conclusion d'un accord définitif de restructuration financière ".

La société informatique en difficulté considère en outre qu'elle est " la mieux orientée en matière d'intérêt social de la société, en particulier de ses employés et de ses clients ".

" La mise en œuvre de la proposition de restructuration financière envisagée entraînera une dilution massive pour les actionnaires existants d'Atos, qui détiendraient moins de 0,1% du capital social " a rappelé une nouvelle fois la société.

Atos travaillera avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière qui sera ensuite mis en œuvre par le biais d'une procédure accélérée dédiée d'ici juillet 2024.