Aures Technologies chute de 8,16% à 35,81 euros, sa rentabilité opérationnelle ayant déçu au premier semestre. Le bond de plus de 80% de l’action du constructeur de matériels et terminaux pour points de vente et périphériques associés n’est pas non plus étranger à l’ampleur de la sanction.

Sur la première partie de l'année, Aures Technologies a généré un résultat net de 3,077 millions d'euros, en hausse de 10%, et un résultat opérationnel de 5,109 millions d'euros, en progression de 12,7%. Le taux de marge opérationnelle est resté stable à 12% là où Gilbert Dupont anticipait 12,4%.

Le bureau d'études s'attendait à la matérialisation d'un effet de levier, le chiffre d'affaires ayant progressé de 11,7% à 42,489 millions d'euros. Selon lui, cet écart provient d'une forte hausse des charges externes, combinaison d'une hausse des loyers (agrandissement des locaux en Allemagne), du poids d'honoraires (conseil en matière de réorganisation des structures centrales et des fonctions finance), et de la hausse du poste Transport sur vente (liée à la hausse de l'activité).

Concomitamment, Aurès a annoncé la signature d'une lettre d'intention avec la société française CJS, spécialisée dans la réalisation de présentoirs sur mesure pour les magasins, afin d'y prendre, d'ici le 2 janvier 2018, une participation à hauteur de 15 %. L'objectif de cette opération est de développer l'activité bornes du groupe. Elle se ferait en même temps que la création d'une structure commune, sous la forme d'une SAS, qui serait détenue majoritairement par Aurès et dédiée à l'ingénierie et à l'industrialisation des bornes. "CJS devrait apporter à Aures un savoir-faire industriel et un portefeuille clients", précise LCM.