L’action Aviva (-3,65% à 361,90 pence) reste sous pression pour la deuxième séance consécutive, l’annonce d’une hausse de son taux de distribution ne compensant pas les inquiétudes à propos des conséquences du Brexit. A l’occasion de sa journée investisseurs, l’assureur britannique a indiqué qu’il comptait distribuer 50% de son bénéfice par action sous forme de dividendes à partir de 2017 contre 42% en 2015. Dans la présentation préparée à cette occasion, Aviva précise que ce taux de distribution ne constitue pas un plafond pour la rémunération des actionnaires.

Il anticipe également une croissance d'environ 5% de son résultat opérationnel à moyen terme.

Dans le communiqué, son directeur général, Mark Wilson, a déclaré : "Les fondamentaux d'Aviva sont sains. Notre bilan est solide et résilient et nous sommes un groupe plus focalisé et plus simple disposant d'excellentes franchises".

"Bien qu'il soit encore trop tôt pour quantifier l'impact précis du Brexit, nous sommes confiants dans notre capacité à continuer de croître" a-t-il poursuivi.

Aviva, de même que Standard Life et M&G Investments, a annoncé hier le blocage des transactions sur un fonds immobilier en raison de l'importance des demandes de retrait.

D'une valeur de 1,8 milliard de livres, le fonds immobilier d'Aviva au Royaume-Uni ne représente qu'une petite part des actifs gérés par l'assureur, a déclaré à Reuters un porte-parole du groupe.