Le sauvetage de cette banque italienne régionale, placée en janvier sous administration spéciale par la Banque centrale européenne, a été remis en cause après le retrait la semaine dernière de BlackRock, qui devait participer à la recapitalisation de l'établissement génois.
Cela pourrait contraindre le gouvernement à mobiliser des fonds publics pour venir à la rescousse de Carige.
"J'espère qu'il y aura une solution de marché. La priorité est de préserver les épargnants donc assurément nous ne resterons pas les bras croisés", a dit Matteo Salvini à Reuters.
Les banques, comme la compagnie aérienne Alitalia, elle aussi en difficulté, ont une importance stratégique pour l'Italie, a-t-il ajouté.
(Sara Rossi; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)