MILAN (Reuters) - UniCredit étudiera le dossier Monte dei Paschi parmi ses options de croissance, mais la deuxième banque d'Italie ne mènera une telle opération que si elle est dans l'intérêt de ses actionnaires, a déclaré son président désigné, Pier Carlo Padoan.

Le Trésor italien étudie une éventuelle cession à UniCredit de la banque publique en difficulté Monte Paschi mais la banque milanaise souhaite que des conditions strictes soient respectées avant d'envisager une acquisition et n'a pour le moment pas signé d'accord de confidentialité.

Dans une interview au quotidien La Repubblica publiée vendredi, le président désigné Pier Carlo Padoan a rejeté l'idée selon laquelle il aurait pu subir des pressions pour accepter le poste qu'il occupe chez UniCredit afin de faciliter la prise de contrôle de Monte dei Paschi.

"Je n'ai été ni appelé ni poussé par les responsables politiques dans UniCredit et je continue d'être détaché de la pression politique", a-t-il déclaré.

(Agnieszka Flak; version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)