A la suite de cette annonce, le titre Barrick Gold progressait de 2,4% dans des échanges d'avant-Bourse tandis que l'action Newmont prenait 1%.

Newmont a rejeté la semaine dernière la proposition de Barrick Gold qui, si elle avait abouti, aurait rapproché les deux premiers producteurs d'or au monde à un moment où ils tentent de gonfler des réserves en diminution et de tirer parti d'une hausse des cours du métal jaune.

Après des années de calme, les opérations de fusions-acquisitions dans le secteur de l'or s'intensifient. Barrick a notamment racheté Randgold Resources dans le cadre d'une transaction de six milliards de dollars l'an dernier.

Newmont est pour sa part en passe de racheter Goldcorp, un autre concurrent canadien, plus petit, pour 10 milliards de dollars.

La coentreprise dans le Nevada, Etat qui est le plus important producteur d'or et d'argent des Etats-Unis, sera détenue à 61,5% par Barrick Gold et à 38,5% par Newmont.

Dans un communiqué, les deux entreprises précisent lundi que cette entité devrait leur permettre de dégager des synergies annuelles avant impôts de 500 millions de dollars au cours des cinq premières années de son existence.

Newmont possède 19 mines dans le Nevada, adjacentes à celles de Barrick.

(Debroop Roy à Bangalore, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Newmont Mining Corporation, Barrick Gold Corp, Goldcorp Inc.