Zurich (awp) - Barry Callebaut a écoulé sur les neuf premiers mois de son exercice décalé 2016/17, soit au 31 mai, un total de 1,41 million de tonnes de produits, en hausse de 2,8%. Le négociant en cacao et produits dérivés a réalisé une accélération sensible sur le troisième partiel et parvient ainsi à surprendre les analystes. Les revenus ont progressé de 3,7%, grâce notamment à des effets de change, pour s'établir à 5,19 mrd CHF, détaille jeudi le compte-rendu d'activité.

Les 5,5% de croissance des volumes sur le troisième partiel ont permis au mastodonte zurichois de dépasser les 2,4% anticipés par le marché sur neuf mois. En termes de revenus, les analystes consultés par AWP plafonnaient leurs projections à 5,18 mrd CHF.

Le groupe, qui revendique une présence dans un quart des produits cacaotés ou chocolatés vendus sur la planète, a notamment profité d'un regain de demande mondiale ces derniers mois pour les confiseries chocolatées.

En zone Europe/Moyen-Orient/Afrique (EMEA), les ventes de Barry Callebaut se sont enrobées de 5,8% à 2,18 mrd CHF, grâce entre autres à l'acquisition de Friesland Campina Beverages l'an dernier. Le chiffre d'affaires réalisé sur le continent américain a progressé de 5,4% à 1,27 mrd CHF.

Petit débouché en termes absolu, la région Asie-Pacifique a affiché la plus forte progression, avec 14,7% à 267 mio CHF. La conclusion d'un accord sur le long terme avec Garuda Food notamment a dopé l'activité comme les recettes.

L'unité Global Cocoa en revanche a accusé un repli du volume de ses ventes de 3,3% à 312'887 tonnes, comme de ses revenus de 2,1% 1,48 mrd CHF.

Barry Callebaut relève que les prix des fèves de cacao ont fondu de près d'un tiers sur neuf mois à 1599 GBP par tonne. Les prix du sucre ont baissé de près d'un quart. A l'inverse, matière grasse laitière et lait en poudre ont pris l'ascenseur.

La direction reconduit ses ambitions à l'horizon 2017/18 de croissance annuelle moyenne des quantités écoulées de 4 à 6%, assortie d'une progression de l'excédent d'exploitation (Ebit) supérieure à celle des volumes hors effets de changes et sauf imprévus. La société assure avoir finalisé le processus de désengagement sur ses contrats les moins rentables.

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